樱花
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回复 :Min Ji-suk runs a "ticket bar"where customers can purchase tickets for certain "services"in the town of Sokcho in Gangwon-do. She hires Miss Yang (Ahn So-young), Miss Hong (Lee Hye-young), and Se-young (Jeon Se-young) through the employment agency. Miss Yang and Miss Hong, who are well experienced in this type of business, are used to accepting propositions from customers. But Se-young, who is dating a college student named Min-su, rejects all requests for sexual favors. When Min-su professes to having problems with his tuition and finances, Se-young reassures him that she will procure the necessary funds for him. When the bar's clientele begins to dwindle because of Se-young, Ji-suk reprimands her severely. Se-young develops a close relationship with a Captain Pak and even allows him to sleep with her. She asks Captain Pak to find Min-su employment on a boat, but when Min-su comes to Sokcho for his new job, he sees how Se-young has been making her living. Shocked, he turns his back on the job and leaves. When he eventually returns to Sokcho, he scathingly denounces Se-young's morality and severs their relationship. Decades ago, Ji-suk had stumbled into the bar business in a desperate effort to support her husband, who was serving time in prison; she later left him voluntarily out of shame and moral degradation. Concerned that Se-young will end up with the same fate, Ji-suk asks Min-su to meet with her. She begs him not to abandon Se-young, but he flatly refuses. Ji-suk reacts by pushing Min-su into the sea, and suffers a mental breakdown that lands her in a psychiatric institution.
回复 :二战期间的罗马,一对德国士兵在罗马街道上遭遇炸弹袭击,伤亡惨重。德军报复性地按一比十的死亡比例,屠杀了数百平民。Mastroianni饰演皮埃罗神父,在无法阻拦屠杀实施的情形下,甘愿顶替做了牺牲者。
回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993