黄色无码av
地区:英国
  类型:搞笑
  时间:2025-08-03 02:26:19
剧情简介

18 岁的亚历克斯·刘易斯在经历了一次摩托车事故后从昏迷中醒来,黄色而世界已不再是他记忆中的样子。自己的家、黄色父母甚至名字...他什么都想不起来了。他只知道身旁坐着的人是他的孪生兄弟马库斯。亚历克斯依靠马库斯来找回记忆和自己的身份。但是马库斯为他的双胞胎兄弟描绘的诗意童年却隐藏了一个黑暗的家庭秘密。现在,在过去痛苦的实情被隐瞒了几十年后,亚历克斯和马库斯一起去面对真相,并最终寻找到亚历克斯的自我。《告诉我,我是谁》由埃德·珀金斯执导,探索了回忆与现实之间模糊的界限,以及让我们得以生存的情感联系。

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明星主演
梅艳芳
巫启贤
新街口组合
最新评论(933+)

许景淳

发表于8分钟前

回复 :萱萱(杨紫嫣 饰)患上了绝症,自知即将不久于人世,她唯一放不下的,就是名为万豪(马浚伟 饰)的男子,她担心自己走后,再也没有人会像自己一样的去爱他,照顾他。于是,萱萱想到了一个主意,她决定将自己的好友青青介绍给万豪,希望她能够在自己过世之后代替自己去爱他。青青和万豪约在了咖啡馆见面,无法忍住好奇心的萱萱在阿猫(川岛茉树 饰)的带领下亦前往了咖啡厅。萱萱眼前所出现的,是青青和万豪亲密相处的和谐画面,他们相见恨晚,相谈甚欢。尽管这正是萱萱所期望看到的场景,但萱萱依然感到自己的内心里有一种说不出的酸楚和纠结。


米哈伊玛蒂耶

发表于5分钟前

回复 :凯勒(休·杰克曼 Hugh Jackman 饰)是一名木匠,一次意外中,他的女儿安娜(艾琳·格拉西莫维奇 Erin Gerasimovich 饰)同小伙伴乔伊(凯拉·德鲁·西蒙斯 Kyla Drew Simmons 饰)一起莫名失踪。对于女儿遭遇的不测,心急如焚的凯勒向警方寻求帮助,很快,案件的负责人洛基(杰克·吉伦哈尔 Jake Gyllenhaal 饰)就将目标锁定在了一位名叫艾利克斯(保罗·达诺 Paul Dano 饰)的男子身上。不幸的是,由于证据不足,警方不得不在四十八小时之后释放了艾利克斯,对警方失望透顶的凯勒决定靠自己的力量寻找女儿的踪迹。经验丰富的凯勒亲手捉住了艾利克斯,他希望能够通过武力获取关于女儿的讯息。安娜和乔伊最终能够获救吗?坚称自己无辜的艾利克斯又是否真的就是罪魁祸首呢?


沈颖婷

发表于6分钟前

回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000


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